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Gravure sur bois
« Le Vase de l’Alhambra »

dessin de Gustave Doré, daté de 1874

(France, XIXème s.)
Collection Fondation Magos

PRINCIPAL PORT DU ROYAUME DE GRENADE, MALAGA DÉVELOPPE
« LES VASES DITS DE L’ALHAMBRA »

Au XIIe siècle après j.C., des potiers venus d’Égypte ou de Syrie introduisirent en Iran, notamment dans la ville de Rayy (actuellement Chahr-e-Rey) l’art de la céramique lustrée qui sera par la suite utilisée à Malaga. Dans les ateliers de cette ville étaient produits au XIVème siècle les vases dits de l’Alhambra, selon la technique du lustre métallique, décorés d’arabesques, d’inscriptions et de blasons, quelquefois de figures d’animaux. Avec la chute des Nasrides, les ateliers de Malaga tombent en décadence et c’est à Valence (Paterna et Manises) que ces céramiques lustrées seront par la suite fabriquées. La céramique espagnole aura une grande influence sur la faïence Européenne, car l’Italie chercha très tôt son inspiration à Malaga. Les Égyptiens appréciaient beaucoup ces ouvrages et encourageaient l’importation du « Malaga », comme ils l’appelaient. De là vient le mot Majolique, en italien, maiolica (du castillan Mallorca) car les faïences transitaient par le port de Mallorque pour aller en Italie (Source « L’Art de Byzance et de l’Islam » par Carel J. du Ry).